Connaissez-vous votre dos ?

Le dos, concrêtement c'est quoi ?

D'abord, ce sont des os, la colonne vertébrale, composée de vertèbres, et également ce sont des muscles qui protègent la moelle épinière qui, quant à elle, fournit et reçoit des informations venant des organes et des muscles de tout le corps.

La colonne vertébrale dispose de 3 courbures :

1 lordose Cervicale, composée de 7 vertèbres cervicales mobiles
1 cyphose Dorsale, composée de 12 vertèbres dorsales mobiles
1 lordose Lombaire, composée de 5 vertèbres mobiles
(+ 1 courbure sacrée composée de 5 vertèbres fixes)

La mobilité du rachis permet les mouvements suivants :

Flexion et Extension du tronc sur les jambes dans le plan sagittal (d'avant en arrière, et d'arrière en avant)
Inclinaison latéral du buste, donc sur le plan frontal (gauche/droite)
Rotation sur le plan horizontal (épaules sur bassin ou l'inverse)

Ces mouvements sont réaliser grâce à la contraction des muscles suivants :

Les muscles postérieurs du tronc
Les muscles latéraux du tronc
Les muscles de la paroi abdominale

Les déséquilibres musculaires

Un déséquilibre musculaire représente un manque d’équilibre entre la Force et la longueur de 2 ou plusieurs muscles antagonistes rattachés à une articulation. Une muscle trop raide ou trop tendu oblige son antagoniste à s’étirer ou se détendre (élongation).

Heureusement (ou non?!), notre corps sait s'adapter à des déformations, ce qui veut dire qu'on ne ressent pas toujours immédiatement les répercussions d'un déséquilibre. Malheureusement (cette fois c'est sûr !) à plus long terme, ces déformations entrainent des douleurs musculaires chroniques.

Ces déséquilibres viennent de différents horizons, par exemple :

Des postures d’attente avec des cambrures plus ou moins prononcées, des têtes et des épaules en avant, une hanche de sortie sur le coté, des pieds et des genoux vers l'intérieur ou l'extérieur...
L’environnement de travail avec la répétition d’actions similaires qui entraine des déséquilibres musculaires au profit d’un meilleur rendement
Les émotions, qui ont des effets physiologiques et physiques, comme la frustration ou la déception qui entraine le repli sur soi, ou au contraire la satisfaction de soi qui nous rend plus fier et plus droit
Mais également des anciennes blessures qui se sont consolider, probablement correctement mais qui ont entrainé un schéma d’actions différent
Un entrainement physique inadapté avec des posture approximative
La course à pied, ou la marche qui entrainent un tassement continuel des vertèbres
Egalement la pratique sportive dans le but de « se défouler », « d’évacuer la pression » entraine le développement de muscles et le relâchement d’autres, existe-t-il un équilibre entre ceux-là ?
Et enfin il existe également des facteurs congénitaux, nous sommes nés ainsi

Les contraintes dues aux déséquilibres musculaires

Les contraintes et conséquences de la position assise

La position assise entraine une perte de mobilité à long terme de l’articulation de la

hanche. Elle provoque un relâchement de la sangle abdominale, particulièrement du muscle transverse chargé d’agir comme une gaine naturelle, ainsi qu’un relâchement des muscles para vertébraux

Elle efface la courbure lombaire naturelle de notre colonne, plaçant ainsi les disques vertébraux dans des positions où des contraintes énormes s’exercent sur de longues périodes provoquant des douleurs lombaires.

cette position assise entraine aussi une inhibition des grands fessiers, trop peu sollicités, une sorte d’amnésie de leur fonction qui est l’extension de hanche. L’extension de hanche sert à pousser cette dernière vers l’avant pour se lever de sa chaise, marcher, courir , frapper une balle de tennis ou de golf. En conséquence, ce sont ces muscles para vertébraux qui se chargent de créer l’extension de la hanche ce qui entraine parfois des blessures de surcharge à ce niveau.

Elle crée un affaissement des épaules et de la tête vers l’avant ce qui affaiblit les muscles de la ceinture scapulaire et raccourcit les muscles du cou, les pectoraux et les biceps. L’affaissement des épaules vers l’avant combiné à la rétractation des muscles ischio-jambiers, modifie de manière importante notre centre de gravité. Cette modification entraine la mise en tension exagérée de certaines chaines musculaires avec toutes les conséquences à long terme que cela entraine.

Elle entraine un raccourcissement des mollets et des muscles extenseurs du pied avec pour conséquence une modification du schéma moteur de la marche

Elle ne nécessite que peu de dépense énergétique et a des conséquences néfastes sur le métabolisme, particulièrement si elle est associée à une alimentation riche en sucres et en graisses saturées.

Sous l’influence de la position assise, la gravité et la perte de tonus musculaire et les modifications des courbures de la colonne vertébrale entrainent des conséquences dramatiques sur les disques intervertébraux, qui sont des amortisseurs entre chaque vertèbres. Chacun de ces disques dispose d’un noyau, lequel se charge en eau chaque fois que nous dormons. C‘est lui qui nous donne la sensation de raideur de la colonne vertébrale chaque matin.

"petit conseil":

Pour cela, Il est préférable d’éviter toutes flexions-extensions de la colonne durant au moins 30 minutes après le réveil, le temps que les noyaux des disques intervertébraux perdent un peu de fluide. (Malheureusement, nous déjeunons assis, conduisons ou prenons le bus ou le vélo pour aller travail, …)

Ces longues stations assises provoquent des pressions non uniformément réparties sur les disques intervertébraux contrairement à la station debout. Par conséquent, les disques sont plus compressés d’un coté que de l’autre.

Les maux très répandus dans notre société actuelle dûs à ces déséquilibres sont les suivants:

Lorsque les disques ne reprennent pas leur forme initiale, on y trouve un Lumbago / une sciatique
Lorsque les anneaux fibreux des disques se déchirent, on y trouve l'hernie discale